Comment le CBD agit-il sur le corps ?

Comment le CBD agit-il sur le corps ?

Le système endocannabinoïde (SEC) a été découvert au cours de recherches sur le fonctionnement des effets des phytocannabinoïdes sur le corps humain dans les années 90.

Le SEC est présent chez tous les vertébrés et assure un maintien de l’homéostasie impliquée dans l’apprentissage, la mémoire, les mouvements corporels, la perception sensorielle, l’anxiété, la peur, la douleur, le cycle veille/sommeil, les réponses immunitaires, la plasticité synaptique et bien d’autres. (1)

Le SEC est composé :

  • De récepteurs sur lesquelles se fixent les endocannabinoïdes et les phytocannabinoïdes : Les principaux étant CB1 et CB2. CB1 étant en grande partie présent au niveau du système nerveux centrale et périphérique et CB2 au niveau des cellules immunitaires.
  • D’endocannabinoïdes (ligands) se fixant aux récepteurs : Les principaux étant l’anandamide (AEA) et le 2-arachidonoyl glycérol (2-AG).

Le CBD ne se lie pas directement aux CB1 et CB2 contrairement aux autres phytocannabinoïdes tels que le THC mais selon des études, il favoriserait la présence d’anandamide (dont les niveaux bas favorisent les comportements d’anxiété et de stress) en inhibant la synthèse de l’enzyme la dégradant (nommée FAAH) et donc favoriserait son action sur les récepteurs. (2)

Le CBD agirait également en tant qu’antagoniste du THC, diminuant alors ses effets néfastes tels que son action psychoactive, favorisant l’anxiété.

La consommation de CBD favoriserait donc l’action de ces endocannabinoïdes, acteurs importants du SEC dont le bon fonctionnement est essentiel aux grandes fonctions de l’organisme.

Image d'une silhouette en bonne santé

1-Lu, H.-C. & Mackie, K. An Introduction to the Endogenous Cannabinoid System. Biological Psychiatry 79, 516–525 (2016).

2-De Morais, H. et al. Anandamide reverses depressive-like behavior, neurochemical abnormalities and oxidative-stress parameters in streptozotocin-diabetic rats: Role of CB1 receptors. European Neuropsychopharmacology 26, 1590–1600 (2016).

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